- Bourgeois de Saint-Rémy, curieusement maintenus nobles
en 1669.
- D'argent à une étoile à seize raies
de gueules. BOR
Contrat de mariage du 23/9/1535, à Arles, de Jacques
Alméran, fils d'honorable homme maître Antoine Alméran,
notaire et de noble Bellone de Rognac, de Saint-Rémy, et de Jeanne
Biord.
- D'après le baron du Roure, on a, assez maladroitement, transformé
le mot honorabilis en nobilis, dans ce contrat de mariage.
Belleguise :
La famille d'Alméran, d'ancienne noblesse, dans la petite ville de
St-Rémy, est éteinte de nos jours de nom et d'armes.
Pour ne pas avoir fait remonter la falsification de leurs titres à
une époque aussi ancienne que les Allard, qui précèdent,
les Alméran n'ont
pas moins produit des actes truqués (1). Antoine Alméran, notaire,
n'a pu transmettre à ses descendants une noblesse qu'il ne possédait
pas et
que ceux-ci n'ont jamais acquise. Les commissaires députés
ne s'en inquiétaient guère, d'ailleurs, comme on le voit par
les pièces produites
qu'ils ont acceptées. Le nom d'Alméran a été
relevé par les Tourrel (après le mariage de Pierrette d'Alméran,
fille de Pierre et de Jeanne de Magnaty, avec Julien Tourrel), connus à
St-Remy sous le nom de Tourrel d'Alméran. Pierrette fut héritière
de son frère Jean-François, par testament du 12 fév.
1662 (Bertrand, à St-Remy). Cette dernière famille s'est éteinte,
peu après 1759, à la suite d'un évènement tragique.
(I) Voir : Recherches de Noblesse en Provence, etc. p. 15.