d'AIMINI, d'AYMINI

Belleguise :
La famille d'Aimini a pour titres de noblesse les lettres d'anoblissement accordées à Gérard Aimini par le roi René, en 1470,
enregistrées aux archives du roi, en 1477. Gérard Aimini ne fit pas tort, comme tant d'autres, aux anoblissements communs que
ce bon roi fit. Celui-ci avait du mérite et de la naissance. Je trouve que Bertrand Aimini, bisaïeul de Gérard, avait été du nombre
de ceux qui avaient accompagné le roi Robert, prédécesseur du roi René, dans les guerres qu'il eut en Italie contre l'empereur Louis
de Bavière. Je trouve un autre Bertrand d'Aimini, archevêque (Lisez : évêque) d'Avignon, en 1304. Giraud Aimini avait accepté
les lettres de noblesse du roi René, pour rendre sa noblesse incontestable et plus solide. De lui sont sorties cinq branches, celle de
l'aîné habitée à Manosque, les quatre autres à Tarascon. Elles portent pour armes : échiqueté d'or et de sable, marqué d'un pa-
reil nombre de besans d'argent.

* Les lettres de noblesse du roi René sont enrégistrées aux archives de la cour des Comptes, à la date du 27 janvier 1477 (B.-du-Rh. B 18, f° 56)

Bertrand III AYMINI, évêque d'Avignon 1300-1310
On croit qu'il est né à Tarascon. Il était fils dePierre Aymini, chevalier et citoyen d'Avignon, qui
vers 1269 épousa Raymondette Bérenger, de Tarascon. De cette union naquirent deux fils, dont l'un fut Bertrand.
Il avait été prévôt de Notre-Dame des Doms en 1295, avant d'être promu à l'évêché d'Avignon en 1300.
C'est sous son administration que Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux, élu souverain pontife sous le nom de Clément V
le 5 janvier 1305 au conclave tenu à Pérouse, vint à Avignon établir le siége pontifical, après s'être fait couronner à Lyon.

Les auteurs du Gallia Christiana disent qu'il existe un acte du 3 décembre 1309 par lequel cet évêque reconnaît tenir des rois
Robert et Charles, son fils, la propriété de la seigneurie de Noves.
Armorial historique du diocèse et de l'état d'Avignon ; Auteur : Henri Reynard


 

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